Faq Winch Eléctrique :
Questions & Réponses

Sur cette page, vous retrouverez des questions que vous pouvez vous poser au sujet des winchs électriques. Faut-il en installer un sur son voilier ? Quel winch équiper d'un moteur ?

On parle aussi du winch électrique SailForce et des avantages qu'il peut apporter sur un voilier. SailForce a été pensé pour les plaisanciers et apporter sécurité et efficacité lors des manoeuvres. Comment et pourquoi l'installation du winch électrique SailForce constitue un réel avantage sur votre bateau ? On vous explique tout cela ici !

Si vous ne trouvez pas de réponses à vos questions, n'hésitez pas à contacter notre équipe !

Envoyez-nous un email

Oui. Il est possible d’utiliser votre winch électrique en mode manuel si vous le souhaitez.

Les winchs électriques sont généralement utilisés pour régler les écoutes de génois et la drisse de grand-voile. Toutefois, il est fréquent que la drisse de grand-voile soit renvoyée vers un winch primaire motorisé.

Pourquoi choisir le winch électrique SailForce :
les avantages lors de vos manoeuvres

L’expérience du navigateur est particulièrement importante pour déterminer quand il doit arrêter une manœuvre pour contrôler le bateau car le ressenti, les sources potentielles de problèmes et les efforts engagés varient d’une manœuvre à une autre et d’un bateau à l’autre

Typiquement, pour la montée de grand-voile, la manœuvre consiste à hisser la voile en déployant la grand-voile, bateau face au vent, sans rien casser ni déchirer. Dans cette manœuvre, les sources de problèmes sont multiples : coulisseau qui peut coincer, latte qui peut se prendre dans le cordage de maintien du sac à voile, bosse de ris non lâchée… Si le navigateur ne ressent pas ces différents problèmes, la tension appliquée sur le winch peut générer une casse ou un déchirement de voile.

Pour le virement de bord du génois, la manœuvre consiste à relâcher l’écoute sous le vent, suivi d’une reprise de l’écoute sur l’autre amure en même temps que le bateau passe bout au vent, le génois passe alors sur l’autre amure et le navigateur borde progressivement le génois. Durant cette manœuvre, plusieurs sources de problèmes sont également possibles : une écoute peut faire un nœud à l’entrée de la poulie du chariot d’écoute et coincer, une écoute peut se coincer sur une marche de mât ou autre espar sur le pont… Si quelque chose se coince et que le navigateur commence à tirer fortement sur l’écoute, du matériel peut casser.

Pour la prise de ris, la manœuvre consiste à réduire la surface de la grand-voile, c’est une manœuvre qui se fait quand les conditions de vent sont fortes, c’est-à-dire lorsqu’il y a des efforts importants sur le bateau, il faut donc être particulièrement vigilant. La phase transitoire consiste à réduire la grand-voile. Pour ce faire, le navigateur commence par mettre la grand-voile dans l’alignement du vent, puis il reprend la bosse de ris tout en relâchant la drisse de grand-voile. Lors de cette manœuvre, le risque est particulièrement qu’un coulisseau coince, ce qui peut déchirer la grand-voile. Ainsi, le contrôle visuel et le control des efforts engagés sur la manivelle sont très importants pour cette manœuvre. Durant cette phase transitoire de la manœuvre, les efforts engagés sont limités et si quelque chose coince le navigateur ressent rapidement une résistance, qui reste néanmoins d’une intensité beaucoup plus faible que le couple dont il a besoin pour étarquer la grand-voile.

Lorsqu’un navigateur enroule une voile d’avant, c’est encore un autre niveau d’effort qui est engagé. Il y a également des situations de coincement dangereuses pour le matériel et le navigateur doit ressentir à la fois les efforts engagés et les limites à partir desquelles un risque de casse du matériel est probable.

Pour le virement de bord du génois, la manœuvre consiste à relâcher l’écoute sous le vent, suivi d’une reprise de l’écoute sur l’autre amure en même temps que le bateau passe bout au vent. Le génois passe alors sur l’autre amure et le navigateur borde progressivement le génois. Lors du hissage d’un spi, une situation de coincement peut également apparaitre, par exemple lorsque la boucle de la drisse se coince sur un réa, ou que la drisse s’accroche dans une barre de flèche. La détection d’un effort anormalement élevé est importante pour éviter la casse. Durant cette manœuvre, plusieurs sources de problèmes sont également possibles : une écoute peut faire un nœud à l’entrée de la poulie du chariot d’écoute et coincer, une écoute peut se coincer sur une marche de mât ou autre espar sur le pont… Si quelque chose se coince et que le navigateur commence à tirer fortement sur l’écoute, du matériel peut casser.

Par ailleurs, outre la phase transitoire, les efforts varient également dans la phase finale de réglage. Par exemple, pour la montée de la grand-voile, la prise de ris ou le hissage d’un spi, ces manœuvres se terminent par l’étarquage de la drisse. Les efforts sont alors très importants et il n’y a quasiment pas de risque de casse. Dans cette phase finale, le navigateur cherche principalement à régler précisément le niveau de tension sur la voile avec la force requise, souvent très importante. Pour le virement de bord, la phase finale consiste à border pour régler la tension de la voile, les efforts engagés sont alors très importants bien que souvent moins importants que pour l’étarquage de la grand-voile par vent fort.