La montée au mât, une manœuvre impressionnante, périlleuse et cruciale !


Tout marin a déjà été confronté à ce fameux moment…la montée au mât. Un contrôle régulier des équipements en tête de mât est nécessaire. Vérification des connexions électriques, du serrage de différents boulons, ridoirs… vous permettra de réduire les risques d’une montée au mât en pleine mer.

Il n’est pas de trop de rappeler que monter au mât n’est pas sans risques et que des précautions doivent être prises (avant et pendant la manœuvre). Se retrouver à plusieurs mètres de hauteur peut être très impressionnant.

C’est pourquoi, n’hésitez pas à faire appel à des riggers pour effectuer ces travaux si vous ne vous sentez pas capable de le faire (manque de technique, de santé physique, d’équipements…).
Vous trouverez sûrement, sur notre espace revendeurs, des professionnels aguerris qui sauront vous assister et vous conseiller. 

Monter au mât à quai, monter au mât en navigation


Grimper au mât en urgence n’a rien à voir avec le fait de se hisser au mât amarré au port. C’est une manœuvre bien plus risquée mais indispensable. Si une drisse est coincée, si un instrument nécessaire à la navigation est défaillant (comme la girouette de l’anémomètre ou encore l’antenne de VHF…) ou encore si des rivets sont à refaire, la montée au mât s’impose. La résolution du problème sera essentielle pour un retour à bon port.

Cela est bien différent que de se hisser au mât à quai afin d’effectuer un contrôle ou une maintenance préventive. Le voilier est alors immobile, ou presque.
Mais pour autant, il n’est pas question de ne pas être prudent. S’équiper convenablement reste indispensable.

Le port de gants, d’un pantalon, d’un casque et de chaussures est loin d’être superflue.  N’oubliez pas aussi de mettre en place une sécurité redondante.

Monter au mât : la sécurité avant tout

Même amarré, un coup de roulis est capable de vous projeter à plusieurs mètres. Cet effet est démultiplié en pleine mer. En effet, les mouvements de la houle sont très amplifiés en tête de mât. Faites attention au choc de retour. Le mal de mer est fréquent en haut du mât, même pour les navigateurs les plus aguerris. Pour minimiser ce balancement, vous pouvez choisir de vous placer à l'intérieur d'une sangle que vous ferez glisser autour du mât du voilier. Cela vous évitera de trop vous en écarter…
 

Il est également essentiel de bien préparer ses outils. Une fois en tête de mât, il est dommage de se rendre compte de l’oubli d’un tournevis par exemple sans avoir prévu de solution pour pouvoir le monter sans avoir à redescendre. De plus, la chute d’un outil peut être à l’origine d’un accident grave pour l’équipage en dessous. N’oubliez pas que votre bateau ne sortira pas non plus indemne du choc d’un outil tombé sur plusieurs mètres (plexiglas…). 

Des bras, pour monter aux mâts ?


Tout cela, c’est sans compter la problématique de la force, de la puissance nécessaire pour se hisser ou être hissé en tête de mât.
Avec un peu de chance, vous bénéficiez d’un équipage avec un membre costaud qui veut bien se “chauffer” les bras en faisant tourner le winch.

En plus d’un effort important et, si possible régulier, il faudra que votre équipier garde un œil sur la personne qu’il hisse afin d’éviter tout incident durant la montée tout en haut du mât. Il est également possible de se servir de la drisse de spi. Celle-ci a l’avantage de se situer plus près du guindeau. Si vous êtes chanceux, le guindeau est électrique et équipé d'une poupée de winch. Ainsi, avec une poulie de renvoi vers ce dernier, vous pourrez soulever le grimpeur, non pas à la force des bras mais avec l’aide des batteries du bateau.

Sinon, il y a Ewincher, la manivelle électrique de winch !
Pour les heureux marins en possession d’une Ewincher, la montée au mât est facilitée et sécurisée !

L’équipier chargé de manœuvrer sur le winch n’a pas à être en pleine forme physique pour pouvoir vous aider à monter au mât. Qui plus est, la force exercée sur la drisse pour vous hisser sera régulière et évitera donc les à-coups. Cela est d’autant plus important avec le phénomène d’amplification des mouvements de la houle. Ewincher est un véritable équipier en plus sur le bateau. Le “wincheur” pourra être particulièrement attentif lors de la montée et se concentrer sur celle-ci plutôt que d’être concentré sur son effort physique.

Votre équipier ne risque pas la blessure. En effet, afin d’éviter une détérioration du matériel, et pour votre propre sécurité, Ewincher est doté d’un limiteur de couple, directement accessible sur tous les smartphones via l’application Ewincher, téléchargeable gratuitement sur Android ou IOS.
Enfin, même si la tension agit aussi sur Ewincher, la manivelle électrique de winch est utilisable sur les deux vitesses du winch. Vous n’avez qu’à inverser le sens de rotation pour utiliser, toujours en mode électrique, la petite vitesse du winch.

N’hésitez pas à regarder notre vidéo. Vous pouvez y voir la montée au mât d’un équipier à l’aide d’Ewincher. Le test a été effectué sur le “Florenzo” un Sun Odyssey 509. 

Si vous avez une question, nous ou l’un de nos partenaires revendeurs, nous ferons un plaisir de vous répondre.